Comment devenir un professionnel de la mort ? Guide complet des metiers du funeraire
Le secteur funéraire, composé de plus de 3700 entreprises en France, offre de nombreuses opportunités professionnelles. Ces métiers, alliant technicité et accompagnement humain, nécessitent des formations spécifiques réglementées depuis 1995. Les 18 000 professionnels du secteur exercent majoritairement en CDI, avec une forte stabilité professionnelle.
Les différents métiers du secteur funéraire
Le domaine funéraire propose une variété de carrières, chacune requérant des compétences et des formations adaptées. Les entreprises, dont 91% comptent moins de 10 salariés, s'appuient sur des équipes polyvalentes et qualifiées.
Les postes en contact direct avec les familles
Le conseiller funéraire accompagne les familles dans l'organisation des obsèques et les démarches administratives. Le maître de cérémonie coordonne le déroulement des services funéraires, assurant la dignité des hommages rendus aux défunts. Ces professionnels font preuve d'empathie et maintiennent une attitude respectueuse face aux familles endeuillées.
Les métiers techniques du funéraire
Les porteurs, chauffeurs et fossoyeurs assurent le transport des défunts et la préparation des sépultures. Le thanatopracteur réalise les soins de conservation et la présentation des défunts. Ces métiers requièrent des formations spécifiques, allant de 16 à 136 heures selon la spécialisation.
Les formations requises pour travailler dans le funéraire
Le secteur funéraire, qui emploie 18 000 salariés en France, nécessite des formations spécifiques établies par décret depuis 1995. Ces formations varient de 16 à 136 heures selon les fonctions visées. L'École de Formation Funéraire (EFFA), organisme officiel de la Fédération Nationale du Funéraire, dispense ces enseignements essentiels.
Les diplômes spécialisés du secteur
Les formations réglementaires s'adaptent aux différents métiers du funéraire. Les porteurs-chauffeurs suivent une formation obligatoire de 16 heures selon la loi de 2013. Les conseillers funéraires et les maîtres de cérémonie bénéficient d'une formation approfondie incluant la législation, la réglementation et la psychologie du deuil. Les thanatopracteurs reçoivent une formation spécifique axée sur les soins de conservation. Ces programmes sont disponibles en présentiel ou à distance, avec des sessions régulières programmées tout au long de l'année.
Les certifications professionnelles nécessaires
La certification constitue une étape indispensable dans le parcours professionnel funéraire. Les organismes comme Nova Formation et Parcours F proposent des modules certifiants couvrant l'hygiène, la sécurité, les soins, les rites funéraires et la sociologie du deuil. Les formations complémentaires enrichissent les compétences avec des spécialisations en prise de parole pour les maîtres de cérémonie ou l'accompagnement du deuil animalier. Les professionnels peuvent également accéder à des formations en management d'unité marchande et en ressources humaines pour évoluer vers des postes de direction.
Les qualités personnelles indispensables
Le secteur funéraire, qui emploie plus de 18 000 salariés en France, nécessite des professionnels dotés de qualités personnelles spécifiques. Ces métiers exigent une combinaison unique de compétences humaines et professionnelles pour accompagner les familles dans des moments particulièrement sensibles.
Les aptitudes relationnelles à développer
Les professionnels du funéraire doivent maîtriser l'art de la communication respectueuse et empathique. L'écoute active constitue une compétence fondamentale, permettant de comprendre les besoins des familles endeuillées. La discrétion et le tact sont essentiels dans l'exercice quotidien de ces fonctions. Les porteurs, chauffeurs, conseillers funéraires et maîtres de cérémonie développent naturellement ces aptitudes au fil de leur expérience, tout en maintenant une distance professionnelle appropriée.
La gestion émotionnelle et le professionnalisme
La stabilité émotionnelle représente un atout majeur dans les métiers du funéraire. Les professionnels apprennent à gérer leurs propres émotions tout en accompagnant les familles avec dignité. L'équilibre psychologique permet de faire face aux situations difficiles rencontrées quotidiennement. La rigueur administrative s'associe à une approche humaine, créant ainsi un cadre professionnel rassurant pour les familles. Cette alliance entre sensibilité et professionnalisme caractérise les 3 719 entreprises du secteur, dont la majorité des salariés affiche plus de 10 ans d'ancienneté, témoignant d'un engagement durable dans ces métiers.
Les perspectives d'évolution dans le secteur funéraire
Le secteur funéraire offre de nombreuses opportunités professionnelles avec 18 000 salariés répartis dans 3 719 entreprises. La stabilité caractérise ce domaine avec 92% des emplois en CDI et une majorité des professionnels affichant plus de 10 ans d'ancienneté. Les femmes représentent 29% des effectifs dans ce secteur en pleine transformation.
Les possibilités d'avancement professionnel
La progression professionnelle dans le secteur funéraire suit un parcours structuré. Un porteur peut évoluer vers le poste de maître de cérémonie, puis conseiller funéraire. La formation continue, rendue obligatoire par le décret de 1995, accompagne cette évolution avec des modules allant de 16 à 136 heures selon les fonctions visées. Les écoles spécialisées comme l'EFFA proposent des formations adaptées à chaque niveau de responsabilité, permettant d'acquérir les compétences nécessaires pour gravir les échelons.
La création de son entreprise funéraire
L'entrepreneuriat représente une voie d'évolution naturelle dans le secteur funéraire. Les statistiques montrent que 91% des entreprises comptent moins de 10 salariés, illustrant la place prépondérante des structures à taille humaine. Pour créer son entreprise, une formation de dirigeant est indispensable. Cette formation aborde la gestion d'entreprise, les aspects réglementaires et l'accompagnement des familles. La Fédération Nationale du Funéraire, établie depuis 1937, soutient les entrepreneurs du secteur en leur apportant expertise et réseau professionnel.
Les conditions pratiques d'exercice dans le funéraire
Le secteur funéraire représente un domaine professionnel structuré, comptant 18 000 salariés répartis dans 3 719 entreprises. La stabilité caractérise ce secteur avec 92% des employés en CDI et 77% à temps complet. Les femmes occupent 29% des postes dans cette profession encadrée par la convention collective des Pompes Funèbres pour 85% des établissements.
Les horaires et la disponibilité attendue
La nature du métier exige une disponibilité permanente pour répondre aux besoins des familles. Les professionnels du funéraire s'adaptent aux situations d'urgence et organisent leur temps de travail selon les nécessités. La majorité des salariés travaille à temps complet, ce qui témoigne d'une activité soutenue. Les entreprises, majoritairement composées de moins de 10 employés, s'organisent pour assurer une présence constante.
La rémunération selon les postes
La rémunération varie selon les fonctions exercées dans le secteur. Les métiers s'échelonnent du porteur-chauffeur au dirigeant d'agence, en passant par le maître de cérémonie, le conseiller funéraire et le thanatopracteur. L'expérience joue un rôle majeur dans l'évolution salariale, comme le montre la forte proportion de salariés comptant plus de 10 ans d'ancienneté. La formation continue et les certifications professionnelles constituent des leviers pour progresser dans la grille salariale.
Le cadre légal et réglementaire du secteur funéraire
Le secteur funéraire représente un domaine professionnel rigoureusement encadré en France. Ce secteur dynamique compte 3 719 entreprises et emploie 18 000 salariés, avec une forte stabilité professionnelle : 92% des employés bénéficient d'un CDI. La majorité des structures sont des petites entreprises, 91% d'entre elles comptant moins de 10 salariés.
La réglementation française des activités funéraires
La législation française impose des formations spécifiques pour exercer dans le domaine funéraire, établies par le décret de 1995. Les durées de formation varient de 16 à 136 heures selon les fonctions. La Fédération Nationale du Funéraire (FNF), créée en 1937, supervise le secteur et propose des formations via son organisme dédié, l'École de Formation Funéraire (EFFA). Le cadre légal s'est renforcé avec la loi du 26 juillet 2013, rendant notamment obligatoire une formation de 16 heures pour les porteurs chauffeurs.
Les obligations administratives et sanitaires
Les professionnels du funéraire suivent majoritairement la convention collective des Pompes Funèbres, applicable dans 85% des établissements. Les formations certifiantes intègrent des modules sur l'hygiène, la sécurité, les soins, la législation funéraire et les rites funéraires. Les établissements doivent respecter des normes strictes concernant la manipulation et la conservation des défunts, la gestion des chambres mortuaires et l'organisation des cérémonies. Cette réglementation garantit un service respectueux et professionnel aux familles endeuillées.